D’abord, pendant vingt ans tailler la pierre, le bois, aller au cœur de la matière, chercher à révéler les veines, le grain, les failles, suivre le chemin de la ligne et puis, crac … rompre le dos comme la branche d’un vieux chêne.
Alors, se réinventer, observer une éraflure sur un mur, de minuscules détails sur des végétaux, un petit point de rouille sur l’acier, tout, observer tout, tout autour de moi et découvrir derrière mon objectif, avec une attention nouvelle, une infinie de mondes imaginaires ouverts à l’interprétation de chacun.
Finalement, ces petits univers que je photographie, que je collecte ou je transfère par empreintes, je les dépose sur des très beaux papiers, minutieusement choisis comme des écrins.